Jouer avec les couleurs : les fautes à ne pas commettre. — Centre de formation professionnelle Marie-Rollet

Jouer avec les couleurs : les fautes à ne pas commettre.


PREMIERE FAUTE : REGROUPER PLUS DE TROIS TEINTES ENSEMBLE


C'est probablement l’erreur la plus courante lorsque l’on parle de couleur. Elle est simple, il s’agit de ne pas utiliser trop de teintes dans une même pièce.

En effet, jamais plus de trois couleurs, pour un résultat à la hauteur de vos attentes. Le regroupement de quatre couleurs et plus procure une cacophonie à laquelle notre œil aura de la difficulté à s’acclimater.

Une solution simple à ce problème : Combiner trois couleurs, mais en travaillant avec des tons sur tons. Ainsi, un bleu ciel marié avec un ton moyen comme le bleu royal et finir avec une touche plus vibrante comme un marine foncé suffiront à combler vos attentes au niveau de la couleur.


DEUXIEME FAUTE : ABUSER SANS DISCERNEMENT DES COULEURS VIVES


Dans un lieu fermé, notre œil sera toujours attiré par des couleurs vives. Tentez le mariage de ce type de teintes dans une seule pièce s’avèrera toujours difficile à supporter.

Les couleurs s’éliminent les unes faces aux autres. L'œil est malheureusement trop sollicité. Ce qui nous apparaît justifié dans un lieu public, l’est beaucoup moins dans une pièce à vivre. C’est un risque à courir, il faut beaucoup d’assurance et de détermination pour vivre dans ces intérieurs.

Si vous hésitez encore à utiliser ces couleurs, c’est qu’elles ne vous ressemblent pas, donc évitez-les tout simplement.


TROISIEME FAUTE : TRAITER DE LA MEME FAÇON LES PIECES PASSANTES ET LES PIECES A VIVRE.


Il est très important de bien distinguer les différentes pièces d’une maison. Certaines d’entre-elles, comme le salon, la cuisine, la salle de bain principale ou les chambres à coucher, sont considérées comme des pièces à vivre. C’est à dire, celles où l'on reste le plus de temps.

À l’intérieur de celles-ci l’utilisation de teintes vives pourraient être facilement perçues comme dérangeantes. Par contre, dans les pièces passantes comme l’entrée, les corridors ou les toilettes où l'on reste que quelques instants à peine. Celles-ci permettent plus facilement de s’amuser avec la couleur. D'autant qu’elles ne comportent que très peu de meubles.


QUATRIEME FAUTE : PENSER QUE TOUTES LES COULEURS PEUVENT S'ASSEMBLER


Il existe des associations de couleur qui posent problème. Par exemple le mariage de couleur primaire et secondaire qui s’opposent sur le cercle chromatique provoque une confrontation perpétuelle, une espèce de lutte à finir. Parmi celles-ci on retrouve face à face le vert et rouge, le violet et jaune, le bleu et l'orange, mieux connues comme couleurs complémentaires. Ce qui est agréable en art ne l’est pas forcément en décoration.

Une solution astucieuse : se laisser guider par les couleurs de la nature comme le lin, le sable, la pierre ou le bois en opposition avec des teintes plus vives. C’est la réussite assurée.


CINQUIEME FAUTE : NE PAS PENSER AUX AUTRES COULEURS QUI INTERVIENNENT DANS LA PIECE


Une erreur que l’on commet régulièrement c’est d’oublier que nos maisons sont déjà occupées par plusieurs autres couleurs que la peinture. En effet, l'ameublement, les sols, les tissus déjà présents font déjà partie intégrante de la maison. Vouloir introduire une couleur dans un ensemble déjà existant sans en tenir compte, peut être risqué.

Voilà la solution : partir d'un élément imposant ou important de la pièce. Par exemple, un canapé ou une housse de couette serviront de référence comme base de la sélection de couleur à effectuer. On déclinera à partir de ces éléments une gamme de couleurs qui les constituent et qui serviront à créer un équilibre parfait entre les éléments déjà en place et la future coloration.

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